Jamais deux sans trois.
Il est temps de se retrousser les manches. Le coup d’envoi de la troisième campagne de vaccination a débuté aujourd’hui auprès des plus âgés et des personnes les plus fragiles, quand certains réfractaires n’en sont toujours pas à leur première injection. Alors que l’échéance du 15 septembre, qui obligera les personnels et aides-soignants à être vaccinés pour continuer d’exercer leur métier se rapproche, on observe une radicalisation du discours des anti-vaccins.
Qu’on le veuille ou non, cette menace de sanction est l’occasion de faire le tri. Non pas entre les malades, mais entre les potentiels criminels qui par acquit de conscience inoculeraient la mort chez leurs patients. Les mots ne sont pas durs ou exagérés. Ils sont à la hauteur de l’irresponsabilité de cette minorité bruyante et individualiste. Pour celles et ceux qui ne croient pas en la science au pays de Pasteur, un nouvel avenir leur tend désormais les bras.
Nous devrons probablement encore vivre avec le virus plusieurs années. De ce fait, il n’y a pas de raison que 60 millions de Français payent à coup de milliards de dette publique et de politique d’austérité future, l’inaction d’une poignée d’individus jusqu’au-boutiste.
