Le passe sanitaire n’est pas un instrument liberticide.
Hier, il fallait se positionner pour ou contre les Gilets Jaunes. Aujourd’hui, il faut se prononcer en faveur ou en défaveur de la vaccination jugée « liberticide » pour les uns et « incontournable » pour les autres.
Le passe sanitaire est en train d’empiéter sur le terrain de nos libertés, peut-on lire sur les réseaux sociaux et entendre sur les plateaux télé. Or, il convient de rappeler un élément essentiel. Ce n’est pas parce que nous vivons en démocratie que nous devons faire tout ce que nous voulons. Une liberté oblige à des devoirs.
S’il existe la liberté de circulation, il est impératif de détenir un permis de conduire pour pouvoir rouler. Il en va de même avec la liberté d’expression qui offre à chaque citoyen la possibilité de s’exprimer sans toutefois contrevenir au cadre régi par la loi avec la tenue de propos haineux, racistes ou diffamatoires. Il en va de même avec le passe sanitaire.
Les Français ont le droit de choisir de se faire injecter ou non le vaccin, mais ils doivent en assumer les conséquences. Cette obligation déguisée est nécessaire, car prise pour protéger les plus fragiles. Ce n’est donc pas une atteinte à nos libertés, mais au contraire, une condition pour que chaque français, fragile ou non, puisse la préserver en n’étant pas reconfiné à la rentrée.