La campagne présidentielle est lancée.
En quelques minutes, la vidéo est devenue virale. Emmanuel Macron a été giflé lors d’un déplacement à Tain-l’Hermitage dans la Drome. Si la classe politique a unanimement condamné cet acte et que les médias s’en sont immédiatement emparés pour traiter ce sujet comme s’il s’agissait d’une affaire d’État, l’acte n’est pourtant pas nouveau. On se souvient de la gifle adressée à Manuel Valls lors d’un déplacement à Lamballe en 2017 ou encore de l’enfarinement de François Hollande en 2012 à l’occasion d’une conférence sur le mal-logement à Paris.
Mais cette gifle n’augure rien de bon pour la campagne présidentielle. Comme si les propos complotistes de Jean-Luc Mélanchon sur l’attentat de Toulouse, et les attaques de caniveau entre Éric Dupond-Moretti et Marine Le Pen pour la conquête des Hauts-de-France ne suffisaient pas, il faut regarder ce qu’il s’est passé cette semaine pour une équipe de l’émission « Quotidien » qui aurait été agressée par le chanteur proche de la mouvance des Gilets Jaunes, Francis Lalanne.
Prochainement, la claque ne sera pas physique, mais électorale. Après la crise des Gilets Jaunes et la forte mobilisation contre la réforme des retraites et de l’assurance chômage, l’ère post-Covid et les envies réformatrices de notre Président en campagne n’ont pas fini de déchainer les passions.
