Un problème de riches.
Une nouvelle étape dans la stratégie de vaccination a débuté avec l’arrivée du vaccin Johnson & Johnson livré en France depuis hier. Le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué que les personnes âgées de 55 ans et plus, sans comorbidité, étaient désormais éligibles à la campagne de vaccination. Rajoutez à cela la vente dans toutes les pharmacies d’auto-test pour six euros l’unité et vous obtiendrez… une énième polémique dont seule la France a le secret.
L’Éducation nationale et l’État ne devraient-ils pas délivrer ces tests aux familles ? Les masques ne devraient-ils pas être distribués gratuitement ?
Dans le même temps, certains semblent oublier que notre pays demeure être le seul en Europe où les tests PCR (à 70 € en moyenne) sont délivrés sans contrepartie à toute la population. Certaines trouvent encore le luxe de décliner une vaccination à l’Astra Zeneca sous prétexte d’un risque infime de thrombose. Là encore, il faudrait veiller à regarder plus souvent les pays du tiers-monde qui eux, n’ont pas la chance de se voir proposer plusieurs vaccins.
Le problème d’un pays riche qui s’ignore : l’abondance de choix et l’assistanat généralisé. L’État nous infantilise, mais nous nous comportons comme des enfants gâtés.
