Génération #BalanceTonProf.
Toutes ces polémiques à répétition sur le communautarisme et l’islamophobie sont vraiment lassantes. La génération des insatisfaits, des sempiternels revendicateurs, des activistes de l’égalité et de la transparence absolue… En clair, la génération Internet et réseaux sociaux.
Et si l’on prenait un instant pour se poser les vraies questions ? Que son voisin s’appelle Charles, Mamadou ou Mohammed, qu’il soit athée, chrétien, juif ou musulman, qu’il soit un homme ou une femme, qu’il/elle porte un jean, une kippa ou un voile, blanc, noir, jaune ou gris, en quoi cela doit-il nous poser problème ?
Les médias ont cette fâcheuse habitude de monter en épingles des sujets qui ne concernent pas au premier plan les gens. La course à l’audience et au buzz probablement…
Pourtant, au lendemain de la Journée internationale du droit des femmes, tant de combats plus importants sont à mener. Davantage de parité et de représentativité dans les postes à responsabilité, la lutte contre les violences conjugales, l’inceste ou le harcèlement de rue… Tous ces combats sont bien plus importants que d’étaler en place publique, les noms de professeurs qui ne font que leur métier : apprendre aux étudiants à se forger une opinion et à la défendre sur la base de travaux de recherche.