Retour en force.
Hier, c’était la rentrée pour 6 millions d’élèves et 728 000 enseignants. Forcément, un retour à la saveur particulière. Tous masqués et à distance. Cachez ce visage que je ne saurais voir. Pourtant, il est toujours là. Dans nos villes, nos campagnes et même sur les réseaux sociaux : le Coronavirus.
Vous avez cru bon de l’oublier durant cette courte parenthèse d’été ? Vous pensiez en avoir enfin terminé ? Fort heureusement, les médias et les réclames infantilisantes sont là pour vous le rappeler. « Le virus est toujours là, et il est dangereux », comme nous le répète inlassablement cette petite voix. Un effet nénufar se prépare. Une hausse exponentielle du nombre d’hospitalisations. Pour l’instant, on ne voit rien. Mais si le nombre de cas double en ce moment, sur 100 jours : qu’en sera-t-il au 99ème ?
Droit vers un nouveau confinement. Personne n’y pense mais tout le monde le redoute. Qu’il est loin le temps de l’insouciance et des soirées spectacles. Le temps des terrasses et du laisser-aller. Le mot « récession » a paralysé toute envie de projet. Le télétravail est désormais devenu la norme. Quitter une prison pour en retrouver une autre. Enfermés, mais à l’extérieur. Masqués, mais de l’intérieur. Avec cette question qui nous taraude : Jusqu’à quand, tout cela va-t-il durer ?