Notre-Dame, notre drame.
Hier, le cœur de Paris s’est embrasé et avec lui l’histoire commune de toute une nation s’est consumée. Notre-Dame : notre Drame (comme le titrait le journal Libération). Deux siècles de construction ravagées en à peine quelques heures. Paris brûle t-il ? Non, ce matin Paris pleure.
D’aucuns penseront certainement que cet émoi généralisé est trop exagéré pour une vieille bâtisse (fut-elle premier monument Français le plus visité). On ne commentera d’ailleurs pas, les propos du président Américain Donald Trump demandant expressément sur Twitter, l’envoi de Canadairs pour éteindre l’incendie. Il est vrai que de la part d’un homme ne faisant qu’attiser le souffle du racisme et rallumer le brasier de la xénophobie depuis deux ans dans son pays, ces paroles sont à relativiser.
Certes, en dépit d’une unanimité rare observée le temps d’un soir sur les réseaux, les anti-macronistes primaires (ou un certain député sur une chaîne de télévision) réfuteront fermement la thèse de l’accident. Mais à quoi bon s’acharner à ne voir en chaque drame, que la thèse d’un énième et hypothétique complot ?
Bon an mal an, il faudra désormais du temps pour redonner à cette Dame son lustre d’antan.








Jason Vallée a 26 ans. Il est étudiant en communication et se passionne pour l’information. En juin 2018, il a décidé d’allier ses études et son goût du commentaire incisif (en créant un espace où partager sa vision). Des points de vue que l’on entend pas ailleurs car ses avis sont personnels, subjectifs, parfois clivants. Mais il adore la contradiction et attend vos réactions pour prolonger le débat.