Un effet bœuf.
Alors que le procès de ce que l’on appelle désormais l’affaire Spanghero se tient actuellement en France, voici qu’un nouveau scandale alimentaire se profile. En effet, une chaîne de télévision Polonaise a révélé la semaine dernière que 2,7 tonnes de viande avariée issues d’un abattoir local ont été vendues dans l’Union européenne.
Rien que pour la France, on parle de 795 kilos acheminés via neuf entreprises. Si le Ministre de l’agriculture Didier Guillaume a tenu a exonérer les compagnies dupées par cet intermédiaire peu scrupuleux, il reste à ce jour des dizaines (voir des centaines) de lots de viandes perdus dans la nature.
Un danger pour les consommateurs ? Non répond Varsovie qui a dans le même temps ouvert une enquête judiciaire contre l’abattoir. Une révélation qui ne manque pas de sel – au moment où la filière du bœuf se remet à peine des lasagnes au cheval. En pleine période d’expansion du véganisme dû à la multiplicité des vidéos chocs révélées de temps à autres par l’association L214, tout cela fait réfléchir.
Quoi qu’il en soit, la vigilance est de mise pour tous les consommateurs, incités s’ils sont concernés, à rapporter au plus vite les lots incriminés si toutefois, ils ne les ont pas déjà mangé.