Noël, ensemble.
Jamais l’esprit de Noël n’aura été si éloigné de nos préoccupations. Certes, le contexte social des Gilets Jaunes y a été pour beaucoup, mais on assiste à une érosion progressive du phénomène qui pourrait bien finir par lasser l’opinion.
De part leurs revendications égoïstes, les manifestants auront faute d’avoir un temps réfléchi, contribué à faire les beaux jours d’Amazon. Rappelons que les secteurs du jouet et de l’habillement subissent de plein fouet la concurrence d’Internet (cf : le cas Toys’r’Us).
Il ne faut pas oublier cette France qui travaille en silence pour financer les allocations de ceux qui restent camper sur les ronds-points. Ces chefs d’entreprise qui – ironie du sort – ne peuvent prétendre au chômage en dépit de leur cotisation obligatoire ; ces mêmes qui ne sont pas aidés par un salaire minimum (au passage revalorisé) sachant très bien qu’à la fin du mois, des charges les attendent.
Que les choses soient claires : entraver la circulation ou casser n’affaiblit pas une économie mais revient à se tirer une balle dans le pied financièrement (pour réparer les dégradations) et au grand bonheur des pays étrangers (par la chute du tourisme et l’essor des commandes en ligne tuant nos centres-villes). Si l’essence n’augmentera pas en 2019 pour les assurances en revanche…
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