Un semblant de normalité.
Après une semaine intense marquée par l’attentat de Strasbourg et la faible manifestation des Gilets Jaunes samedi dernier à Paris et moins de sept jours avant Noël, la vie semble péniblement reprendre son cours.
Qui aurait pu présager pareil revirement politique ? Augmentation du SMIC (finalement pas pour tous), recul sur la CSG, abandon de diverses taxes et augmentations : la rue et la violence auront eu raison du quinquennat Macron.
Jupiter n’est plus et dans les rangs de la République en Marche – visée par une enquête sur l’origine de 144.000 euros de dons – la légitimité d’Edouard Philippe est contestée. Un Premier ministre rétrogradé comme simple figurant, des ministres désavoués publiquement suite à une allocution télévisée, un budget voté finalement explosé, des engagements pris à Bruxelles piétinés.
On s’interroge sur la capacité du Chef de l’État à réformer chômage, fonction publique et retraites dans de telles conditions. Mais aller contester les résultats de la Présidentielle serait faire un cadeau inestimable au Rassemblement National : jamais au pouvoir, donc jamais pris en faux.
Gare cependant aux Élections Européennes sonnant comme le match retour de ce mouvement insurrectionnel ayant pour ambition de se présenter. L’ancien monde et l’Opposition sont déjà aux aguets.
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