Crise de représentation.
Une situation qui s’envenime chaque jour avec cette sempiternelle impression que le monde tourne en boucle sur cet unique sujet : les gilets jaunes. Il est risible d’entendre les élites médiatiques débattre sur un plateau, accompagnés d’experts ou d’anciens politiques/syndicalistes repentis, pour nous expliquer les problèmes de la France.
Certes, Emmanuel Macron n’est pas seul responsable de l’actuelle crise sociale qui ronge le pays… ses prédécesseurs et l’Opposition aussi. Mais si l’on veut changer les choses, il faut commencer par la base. Par définition, le peuple est représenté par l’Assemblée Nationale. Or, les députés qui y siègent ne connaissent pas la valeur du SMIC et jouissent d’avantages conséquents, pour la plupart injustifiés. S’ils incarnent le pays, ils doivent donc vivre avec le salaire moyen.
Certains verront dans ces propos des velléités populistes… bien au contraire ! Redonner confiance aux Français ne passe pas par un moratoire. Si la machine politique reste identique, les têtes auront beau tomber, le schéma se perpétuera. Démission ? non. Réforme des institutions, oui. Cela vaut pour les syndicats y compris. Tous se prétendaient jadis être anti-système. Mais le nouveau, qui est en passe de se dessiner aujourd’hui – comble de l’ironie – se fera sans eux.
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