Il est temps d’en finir.
Combien de temps allons-nous devoir encore supporter ces inqualifiables images de destruction ? Comment cautionner le fait que des casseurs, identifiés par les services de renseignements, puissent ainsi agir en toute impunité ? Quelques mois de prison ferme ne sauraient être suffisants pour rétablir l’autorité de l’État. La Justice doit se montrer intraitable, ce qu’elle n’est pas.
Un dialogue social inexistant et des syndicats au pied du mur, les politiques et personnalités publiques qui essaient vainement de récupérer le mouvement sont lamentables. La crise est insurrectionnelle, contre dirigeants et puissants, d’opposition ou non.
Le décalage des problèmes franco-français avec le déplacement du président Macron – au sommet de Bueno Aires – démontre, en dépit de sa visite improvisée avenue Kléber à Paris, qu’il existe une incompréhension face à cette situation inédite.
Cependant, bien malin celui ou celle qui saurait comment enrayer cette crise tant les revendications se contredisent. Certains manifestants réclament le départ du chef de l’État, quand d’autres proposent une large consultation populaire. De quoi craindre le pire lorsque l’on voit la difficulté des gilets jaunes à se choisir des représentants. Rien n’excuse toutefois les scènes de violences et l’entrave à la circulation. Le fond ne saurait justifier la forme.
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