Gilets jaunes en marche vers l’Élysée.
En cette veille de 17 novembre, on s’interroge tant sur l’ampleur du mouvement que sur son organisation. Non, il serait faux de le résumer à une simple résultante de l’augmentation du carburant. Le malaise est bien plus profond et les réponses – pourtant sous le nez des dirigeants – ne trouvent pas oreille attentive.
L’itinérance mémorielle du chef de l’État avait pourtant été l’occasion selon l’intéressé de « faire son miel ». Cependant, la phrase : « Je n’ai pas réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants », prononcée dans le cadre solennel d’un journal télévisé, laisse entrevoir un vide abyssal entre classe politique et citoyens.
Futile mélange de colère entre réformes impopulaires, promesses non tenues des précédents présidents au pouvoir, augmentation du chômage et diminution du pouvoir d’achat… « Tout n’est pas de la faute à Bibi » certes, mais les Français exigent dorénavant des résultats concrets sur leur fiche de paie, dans le fonctionnement des services publics jusqu’à leurs pensions de retraite.
Il est donc impératif de retrouver – au plus vite – la croissance et entreprendre une vaste simplification administrative. Le résultat de l’équation à plusieurs inconnues ne passera pas exclusivement par le seul facteur France, mais avec la somme des produits réformateurs européens.
[totalpoll id= »4799″]
