13 novembre.
On se souvient tous de ce que l’on faisait cette soirée, quand la France choquée, a braqué son regard sur Paris. Des chaines de télévision et postes de radio en alerte : bandeaux rouges, flashs info et éditions spéciales… dix années d’utopie, de folle parenthèse, balayées d’un revers. En une seconde, elle redécouvrit le terrorisme.
Si l’on a principalement retenu les lieux emblématiques du Stade de France et du Bataclan, il y eu aussi l’attaque suicide survenue dans un café du boulevard Voltaire, sans éluder les fusillades des terrasses du Petit Cambodge et du Carillon. Plus de 400 coups eurent été tirés et près de 116 cartouches de kalachnikov furent sur place retrouvées. Comment aussi, ne pas parler du massacre survenu au théâtre du Bataclan, marqué irrémédiablement par ses 90 morts en ses murs ?
Le pire attentat que le pays ait connu : 130 victimes, 350 blessés. Aujourd’hui, un cortège retracera les étapes du funeste parcours. Trois ans après, le stress post-traumatique hante encore les rescapés, qui n’ont d’autre choix, que celui de se reconstruire.
En ces temps de division et de commémoration, prenons une minute, pour nous rappeller, qu’au lendemain de ces événements tragiques, la France fut unie dans la douleur et forte dans l’adversité.








Jason Vallée a 26 ans. Il est étudiant en communication et se passionne pour l’information. En juin 2018, il a décidé d’allier ses études et son goût du commentaire incisif (en créant un espace où partager sa vision). Des points de vue que l’on entend pas ailleurs car ses avis sont personnels, subjectifs, parfois clivants. Mais il adore la contradiction et attend vos réactions pour prolonger le débat.