L’ombre du maréchal Pétain.
Faut-il parler d’une énième polémique ou évoquer une infondée tempête médiatique ? Quoi qu’il en soit, rien n’aura été retenu de l’itinérance mémorielle voulue par le chef de l’État, si ce n’est ses propos tenus sur le maréchal Pétain. Certes, le sujet est sensible car il touche une partie sombre de notre histoire : le régime de Vichy.
Mais il est étonnant d’analyser les résultats d’un sondage qui montre que 38% des Français accepteraient de retrouver un régime autoritaire. À croire que les leçons des anciens et leur « plus jamais ça » n’ont pas été apprises. Il suffit de regarder l’élection de Bolsonaro au Brésil et de Donald Trump aux États-Unis, sans parler de la montée des extrêmes en Italie et Hongrie, tous unis contre l’establishment, traduisez peuple contre élites.
Si Emmanuel Macron a fustigé – lors de la commémoration à la libération de Bormes-les-Mimosas – une « lèpre populiste », on s’accorde sur un point : le monde n’en est pas encore aux prémices d’une troisième guerre mondiale.
En dépit des événements du Moyen-Orient, comme la guerre au Yémen, le conflit Iranien ou encore les tensions Quatar/Arabie Saoudite, ne doivent pas nous faire oublier qu’à seulement quelques heures de Paris, des guerres font rage. La paix n’est donc jamais définitivement acquise.
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