Entre colère et inquiétude.
Lundi en milieu de matinée, deux immeubles mitoyens se sont effondrés dans le quartier populaire de Noailles à Marseille. Dans la foulée, on apprenait à l’aube des premières recherches qu’un troisième avait été détruit aux trois quarts pour ne pas atteindre à la vie des marins-pompiers toujours sur place.
Si Christophe Castaner s’est dit « peu optimiste sur la situation », deux personnes pourraient avoir péri sous les décombres et huit autres se seraient peut-être trouvées à l’intérieur au moment du drame : une longue et insoutenable attente que les 80 secouristes et 100 policiers, déployés au pied des gravats, devront rapidement lever.
Ces deux édifices faisaient l’objet d’une récente mise en péril. On n’ose alors imaginer la teneur – aggravée – du bilan si davantage de familles n’avaient pas – il y a deux semaines – été évacuées. Pour se prémunir d’un nouvel accident, les habitations environnantes furent entièrement vidées de leurs locataires, provoquant le relogement express d’une centaine de personnes.
On sent déjà gronder la colère suite aux propos d’un propriétaire affirmant que : la construction – vieille de 200 ans – avait été remise aux normes. Charge désormais à l’enquête d’établir les responsabilités en éclaircissant les nombreuses zones d’ombre, dans l’hypothétique espoir de retrouver d’éventuels survivants.








Jason Vallée a 26 ans. Il est étudiant en communication et se passionne pour l’information. En juin 2018, il a décidé d’allier ses études et son goût du commentaire incisif (en créant un espace où partager sa vision). Des points de vue que l’on entend pas ailleurs car ses avis sont personnels, subjectifs, parfois clivants. Mais il adore la contradiction et attend vos réactions pour prolonger le débat.