Le confinement n’est pas une simple parenthèse.
L’été s’ra chaud. Pas seulement dans les t-shirts et les maillots : sous les masques aussi. Si certains ont décidé de s’affranchir de cet objet – devenu en quelques mois indispensable – qu’ils ne s’étonnent pas d’un reconfinement localisé ou généralisé à la rentrée. C’est ainsi que la semaine dernière, un bar de Quiberon s’est vu prononcer par le préfet du Morbihan, sa fermeture administrative pour deux mois.
On ne comprend pas un tel laxisme de la police municipale et des gérants d’établissements incapables de faire respecter le port du masque obligatoire et la distanciation physique, alors que les discothèques demeurent fermées par les autorités.
Mais il y a encore plus grave : la tenue d’un spectacle vendredi soir au Puy du Fou, qui a rassemblé 12 000 spectateurs. Or à ce jour, l’organisation de grands événements reste limitée à 5000 personnes, comme dans le cas de la Finale de Coupe de France diffusée ce même jour. À la différence de ce bar fermé, tout le monde n’a pas la chance d’avoir le numéro de téléphone du Président. Assurément, il ne faut pas s’arrêter de vivre. Mais nous ne pouvons pas faire comme si le virus n’existait pas.