C’est la rentrée.
Le déconfinement suit son cours dans le pays. Après la réouverture des écoles, des cinémas et des parcs d’attractions, vient désormais le tour des entreprises. Qu’on se le dise : le télétravail est en train de vivre ses dernières heures.
Ses défenseurs plaident une amélioration de la productivité, la fin du casse-tête des transports en commun et une nette amélioration dans l’organisation d’une journée type. À la grande différence de ces détracteurs, qui préfèrent y voir la perte du lien social. Il est vrai que les derniers ragots à la machine à café, et les anecdotes en sortie de réunion durant les pauses repas favorisent les relations… ou pas.
À l’heure où les Français souhaitent une décentralisation de l’État, où les prix de l’immobilier flambent dans les grandes villes et que les voitures sont de moins en moins acceptées sur les routes – au profit du vélo – le télétravail était pourtant, l’alternative idéale. Pouvoir travailler de n’importe où, s’expatrier hors des métropoles, ne plus avoir à supporter les commérages de collègues et les horaires de présence imposés. Une liberté temporaire et inacceptable.
Enfant, nous avons quitté l’école et son environnement ultra normé. Quelques années plus tard, nous l’avons retrouvé à l’identique, mais avec une autre appellation : le salariat.