Une fin de règne.
Est-ce la chute du nouveau monde tant espérée par Emmanuel Macron ? Une chose est sûre : ce n’est pas un séisme politique ou un retour des frondeurs, comme avait pu en son temps, le connaître François Hollande. La République en Marche a perdu hier, sa majorité absolue. Ne les appellez pas dissidents mais « Écologie, démocratie et solidarité ». On se croirait revenu à l’époque tumultueuse du PS qui arborait dans son logo une feuille verte… avec le résultat qu’on connaît aux dernières élections présidentielles : 6,35% pour le candidat malheureux Benoit Hamon.
Parmis ses membres, figurent d’anciens marcheurs comme Matthieu Orphelin (proche de Nicolas Hulot), ou des personnes issues de l’aile gauche du parti LaREM : Aurélien Taché et Cédric Villani. Il y figure aussi l’ex-ministre PS à l’Écologie Delphine Batho : présage probable d’un futur naufrage politique.
On devine à sa composition, que le nouveau groupe parlementaire ne fera pas preuve d’une opposition véhémente. Il cherche juste à s’exprimer, à exister dans ce nouveau paysage politique recomposé. En somme, il s’agit de reproduire la stratégie du « Et en même temps ». Une opposition qui n’en est pas vraiment une, en dehors de la majorité, et en même temps… en y restant idéologiquement attaché. Bref, on n’y comprend plus rien !