Du virtuel au réel.
Dépenser sans compter. C’est la nouvelle doctrine du gouvernement. Qu’il est loin le temps de la réforme des retraites au nom du sérieux budgétaire et des 3% de déficit promis à Bruxelles. Un plan à la hauteur de la crise : à savoir sans précédent.
Le budget revalorisé de 45 milliards à 110 milliards d’euros sera t-il suffisant pour parer la récession historique qui s’annonce ?
Avec -8% de croissance prévue (si toutefois la vague épidémique ne laisse pas place à une seconde), les arbres brûlaient récemment en Australie. L’incendie est maintenant planétaire. À cela, il faut rajouter la prime exceptionnelle de 1500 euros versée aux surveillants pénitentiaires, aux enseignants, au personnel hospitalier et aux agents territoriaux. Sans oublier, les mesures de chômage partiel, pour un coût prohibitif de 24 milliards d’euros. Mais avons-nous d’autres choix ?
La planche à billets tourne à flot. L’argent est virtuel mais les conséquences elles, sont bien réelles. Emmanuel Macron a promis « le retour des jours heureux ». Or, rien n’est moins sûr.
Combien d’entreprises, de restaurants, de bars et d’hôtels fermés ? De prestataires, intérimaires et saisonniers sans ressource ? La facture s’annonce salée. Face au drame humain qui s’annonce, les billets verts n’y pourront rien.
