Le début de la fin.
Le 11 mai marquera une nouvelle étape. Les crèches, écoles et lycées vont réouvrir. Quoi qu’il en coûte. 800 000 enseignants sont inquiets. Cantine, aménagement des classes, respect des mesures de distanciation entre élèves… L’ensemble des conditions sanitaires seront-elles respectées ?
L’économie a ses raisons, que la santé ignore. Derrière cette mesure surprise et vivement contestée, on devine le pari de l’exécutif de soulager les parents pour les inciter à reprendre le travail. De là à ne pas compter leurs heures (comme l’affirmait le numéro un du MEDEF, Geoffroy Roux de Bézieux) ?
Encore une polémique inutile ! Les Français sont une nouvelle fois infantilisés. Personne n’a besoin qu’un représentant syndical ou politique vienne nous dire que la reprise de l’activité nécessitera de donner un sérieux coup de collier.
Pour l’heure, l’économie est à l’arrêt et des entreprises jouent leur survie. Il ne faudra donc pas rechigner sur la suspension de ses vacances et consentir à fournir des heures supplémentaires… au risque que des TPE ou PME ne passent pas l’hiver. Toutefois, les banques et les assurances doivent aussi répondre présentes. Nous sommes en guerre. Et après le plan Marshall connu naguère, se dessine à présent, le plan Macron.