L’heure du bilan n’a pas encore sonné.
La France est en guerre, contre un ennemi invisible. Non, il ne s’agit pas de la finance… car il ne faudrait endiguer l’économie. Si le Ministre du Budget et des comptes publics Gérald Darmanin déclarait il y a quelques jours – non sans arrogance – que « la meilleure prime des soignants était que chacun reste chez soi », le discours d’Emmanuel Macron prononcé hier, depuis Mulhouse est allé à l’inverse. Une compensation financière sera bel et bien versée à ces héros en première ligne et un plan massif d’investissement sera injecté à l’Hôpital, une fois la crise du Covid-19 passée.
Il est absurde de voir l’Allemagne, disposer de cinq fois plus de lits de réanimation que nous et de constater que l’Espagne, procède à deux fois plus de dépistages que nous. La France paye ici, son désengagement en matière de politique de santé publique.
Il va s’en dire que l’après pandémie sera fatale pour l’exécutif et que la commission d’enquête parlementaire à venir enterrera définitivement le Nouveau Monde. Comme si cela ne suffisait pas, voici qu’une hécatombe frappe les Ehpad. De plus, on apprend, stupéfaits, que ces décès n’étaient jusqu’à présent pas comptabilisés dans le bilan officiel. Macron candidat à sa propre succession ? C’est mal engagé.
