La grève est un instrument dépassé.
La grève sera longue. D’un côté comme de l’autre, chaque camp avance ses Pions. Méticuleusement, tel un jeu d’Échecs, les syndicats – qui jouent leur survie – veulent faire tomber le Roi Macron. Du haut de sa Tour Matignon, Edouard Philippe espère que les casseurs Fous ne viendront pas perturber le rassemblement Place de la Nation. Si certains sont tentés de comparer le Président à la Dame de fer, d’autres attendent de lui des réformes.
Il est malheureux de voir qu’en 2019, certains se recroquevillent pour préserver des acquis, au lieu de se battre, pour obtenir de nouveaux droits. Nous érigeons ainsi, une muraille entre le passé et le monde moderne… au nom d’une nostalgie, d’une utopie. Fermer les frontières, revenir au franc, sortir de l’Union Européenne, conserver l’emploi à vie ou une retraite à 60 ans… Nous ne sommes plus dans l’ancien monde : celui des mineurs de charbons.
La France doit avancer avec son temps ! Dans une société où l’économie va de plus en plus vite et où la précarité de l’emploi grandit, les citoyens doivent s’adapter et ne pas se raccrocher à l’idée qu’avec une grève généralisée, leur pré-carré sera miraculeusement préservé. Il nous faut désormais s’adapter et anticiper.