Gilets jaunes : un an déjà.
Nous continuons les commémorations de novembre, avec un anniversaire, dont Emmanuel Macron se serait bien passé. Certains promettent des manifestations monstres, quand d’autres préfèrent attendre, cyniques, la grève du 5 décembre. Il va s’en dire que la situation, calme au premier abord, n’est qu’une façade. Le roi n’est pas assis sur un trône, mais sur baril de poudre… Et non de perlimpinpin.
Si la mobilisation des Gilets Jaunes n’a pas eu un gros impact économique au niveau national, il n’en est rien localement. Après quoi, on s’étonnera de voir les ventes en ligne tuer encore un peu plus, les commerces de proximité.
En France, il est d’usage de contester pour ensuite bloquer et enfin… discuter. D’aucuns mettent cela sur le compte de nos racines Gauloises. Pourtant, les Gilets Jaunes – tout comme les cheminots ou travailleurs de la RATP – ne sont pas des victimes, mais des privilégiés.
À prétendre défendre le citoyen – en le paralysant – ils ne pensent qu’à préserver leurs propres intérêts : régime spécial pour les uns, allocations pour les autres. 17 milliards d’euros ont ainsi été distribués depuis un an. Un pognon de dingue comme dirait l’autre, qui ne suffit vraisemblablement pas, à calmer leur appétit vorace.