13 novembre : nul n’a oublié.
« Nous sommes en guerre ». On se souvient de ces mots, prononcés par l’ancien Premier ministre Manuel Valls, au lendemain des attentats de Paris. Quatre ans plus tard, nul n’a oublié, qu’en ce soir du 13 novembre 2015, la France, a sombré dans l’horreur.
130 morts et plus de 400 blessés. Les cicatrices, ne se sont jamais refermées. Il faut souligner aussi, le courage de Sonia. Cette témoin, qui a permis la neutralisation d’Abdelhamid Abaaoud. Or, elle vit aujourd’hui, un véritable enfer… administratif. Cachée sous une fausse identité, elle a dû précipitamment tout quitter. Travail, amis, logement… pour une vie de secrets. Il est alors scandaleux, de voir notre pays, incapable de protéger ses compatriotes. Acte de naissance, Journée d’appel, changement d’établissement scolaire… pour elle et ses enfants, le cauchemar continu.
Si la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi marque un tournant dans notre lutte contre le terrorisme, la récente attaque d’un prêtre en Syrie – revendiquée par l’État islamique – nous montre que cette guerre, est loin, d’être terminée. En soi, la propagande de Daech a baissé d’intensité. Mais 12 ressortissants français ont été arrêtés en Turquie, alors qu’ils tentaient de regagner l’Europe. Il ne faut pas s’arrêter de vivre certes, mais il ne faut pas non plus, crier victoire.