L’Homme n’est pas plus fort que la nature.
Partis secourir un bateau pris au piège de la tempête Miguel, 3 sauveteurs sont morts vendredi après le chavirage de leur vedette. « Donner sa vie pour sauver celle des autres », « sauver ou périr »… ces devises sont nobles, mais la loi doit se montrer plus répressive.
La vérité, c’est que l’inconscient collectif pense que tout lui est dû. La gratuité des soins engendre la surcharge des Urgences. La gratuité des secours laisse place à des comportements à risque. Il faut en finir avec cette hypocrisie ! Dès lors que l’on met en danger la vie d’autrui, les responsables doivent payer. Lorsqu’une intervention (grave ou bénigne) est réalisée, il faut montrer l’addition (même si tout est pris en charge). Interdire aux marins de sortir du port lors d’avis de tempête et demander systématiquement réparation pour des cas de hors piste, ou baignades en dehors des zones surveillées… sont à monnayer.
Des rafales de vent allant jusqu’à 110 km/h et plus de six mètres de houle étaient pourtant annoncés. Un irresponsable responsable. Sables-d’Olonne pleure ses disparus (décorés de la Légion d’Honneur à titre posthume). Une belle jambe, qui ne les fera pas revenir. Mais une décoration amplement plus méritée, que pour des joueurs de football surpayés.