Gilets Jaunes, ce qui pourrait tout relancer.
Hier s’est tenu – dans une relative indifférence – le 29ème acte des Gilets Jaunes. On retiendra ces images sur les Champs-Élysées d’une avenue quasi déserte et des magasins qui, tant bien que mal, essaient de panser leurs plaies. « Tout ça, c’est de la faute à Macron qui ne nous entend pas » répondront comme à l’accoutumée les manifestants.
Si l’on regarde dans le rétroviseur, on s’apercevra que ce mouvement a pris ses racines suite à la hausse des prix du carburant et du contrôle technique. Aujourd’hui, force est de constater que l’essence est à son plus haut et que les mesures renforcées de l’examen de nos voitures – reportées à 6 mois – vont désormais s’appliquer.
Si Edouard Philippe s’apprête à lancer – lors de son discours devant l’Assemblée le 12 juin prochain – l’acte II du quinquennat, la tête de liste LREM Nathalie Loiseau affirmait au soir des Européennes que « le combat n’était pas terminé » et qu’elle empêcherait les nationalistes de « bloquer la France ».
Cependant, la nouvelle hausse applicable de 5,3% de l’électricité va sans aucun doute, rallumer le feu de la contestation dans un pays déjà sous haute-tension. On sait que le Premier Ministre ne sera pas le fusible du Président et qu’un second Grand débat ne pourra pas court-circuiter les manifestations. Les rendez-vous hebdomadaires du samedi vont donc s’inscrire dans la durée.