Des actes inacceptables.
On se demande parfois si nous sommes ancrés dans l’aire de XXIème siècle. Tag inscrit sur la vitrine d’un restaurant parisien, inscription d’une croix gammée sur le portrait de Simone Veil, tronçonnage d’un arbre en mémoire d’Ilan Halimi…
On savait que l’antisémitisme n’avait pas réellement disparu. Mais avec l’infiltration du mouvement des Gilets Jaunes par des groupes extrémistes et identitaires, force est de constater que la tribune offerte à tous ces leaders (pour la plupart politisés et aux idées arrêtées) ont contribué incontestablement, à libérer ce climat nauséabond.
Ce qui frappe ici, c’est la résurgence des actes antisémites en France. Une indifférence coupable que nous avons entretenu durant des années avec pour résultat aujourd’hui : le retour à une cruelle réalité.
Si informer les plus jeunes et mettre des mots sur l’indicible sonne comme une absolue nécessité, condamner fermement pareils agissements au pénal l’est davantage. Avec une recrudescence de 74% d’actes visant la communauté juive, la dissolution, les arrestations et les peines d’emprisonnement doivent se multiplier.
Afin d’enrayer cette pandémie qui laisse à penser que les juifs seraient plus en sécurité en Israël qu’au pays des droits de l’Homme (ayant au passage pour devise l’égalité, égalité, fraternité) la Justice doit être intraitable.