Midterms sous haute tension.
Un fait divers glaçant a frappé ce week-end la communauté juive des États-Unis. Une fusillade mortelle dans le quartier de Squirrel Hill, à Pittsburgh, a provoqué la mort de onze personnes. Le tireur – Robert Bowers – aurait crié : « tous les juifs doivent mourir » avant d’ouvrir le feu, signant l’une des pires attaques antisémite que le pays n’ait connu. Âgé de 46 ans, ce fervent partisan de Donald Trump encourt désormais la peine de mort.
Cette attaque survient quelques jours après l’envoi de plusieurs colis piégés à de hautes personnalités Démocrates – Barack Obama, Robert De Niro ou encore l’ex vice-président Joe Biden – ne faisant heureusement aucune victime.
Un climat d’extrême tension domine les Midterms. Si ces élections visent à renouveler l’intégralité de la Chambre des représentants et le tiers du Sénat, ce scrutin pourrait se transformer en référendum pour ou contre l’actuelle politique menée par le président depuis deux ans.
Certes, on pourrait croire à une reconquête Démocrate suite aux départs de 39 candidats Républicains sortants, mais ce serait aller vite en besogne. L’absence de leadership, en dépit d’un réel programme, conforte l’actuelle majorité. Comme pour l’Impeachment, la percée d’une vague bleue au Sénat Américain pourrait faire pschitt, douchant tout espoir d’une Opposition fracturée.
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