Éternelles vaches à lait.
Le sujet est éminemment clivant quant il s’agit d’évoquer les mesures de sécurité routière. Après le passage en force des 80 km/h l’été dernier et la hausse des prix du carburant, on a l’impression d’un continuel acharnement. Certes, les ventes de voitures diesel, dont les études ont prouvé la présence de particules fines cancérogènes, décroissent depuis dix ans, mais au-delà de cette bonne nouvelle, l’entrée de grandes agglomérations deviendrait payante. À la taxe d’habitation se substituerait alors l’impôt de circulation.
Pourtant, la nomination de François de Rugy n’est pas la preuve d’un soudain tournant pris par l’exécutif. L’obligé restera aux ordres de Macron à qui, il doit sa nomination tantôt à l’Assemblée, tantôt au ministère. À choisir entre politique écologique impopulaire et rentrées fiscales supplémentaires, il ne fait pas l’ombre d’un doute. L’envolée des amandes de stationnement cumulée au rétablissement de la vignette (sous couvert de lutte anti pollution) et la piétonisation progressive des centres-villes laissent apparaître une déclaration de guerre aux automobilistes. Rouler est devenu un délit.
Il est donc légitime de s’interroger sur les transports alternatifs existants : lignes ferroviaires vétustes, absence de voies cyclables, covoiturage insuffisamment encouragé, chauffeurs Uber pourchassés… sans alcool au volant, tout est bon pour trinquer.
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