De l’autre côté de la rue.
C’est la phrase qui fait parler. L’opposition s’en saisit avec délectation. Emmanuel Macron a sommé un jeune horticulteur en recherche d’emploi de traverser la rue, affirmant que le secteur de l’hôtellerie-restauration manquait de personnel. 125 000 postes restent à pourvoir, quand 3 millions de personnes sont au chômage. Une arrogance qui passe mal 3 jours après la présentation du plan anti pauvreté… dans les beaux quartiers de Paris. Le président des riches au secours des pauvres, traduisez derniers de cordée, ou préférez parler des Français les plus démunis.
Le Revenu universel d’activité proposé, rappelle un certain Benoit Hamon. Regrouper l’ensemble des aides pour garantir un salaire minimum. Mais un point essentiel reste en suspend : l’âge où le réclamer. Fixé à 25 ans pour le RSA, les mêmes se retrouvent lésés. Si l’on ajoute à cela le prélèvement à la source, l’interdiction des vieux véhicules à l’entrée des grandes villes et l’ambition – certes avortée – d’imposer la redevance à tous les possesseurs de smartphones et de tablettes, il ne fait pas bon être jeune et pauvre pour rechercher un travail. Que ce soit par l’intermédiaire d’outils technologiques modernes ou en se rendant à des entretiens à bord de véhicules vieillissants, mais abordables.
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