Retour en Macronie.
Fin de vacances pour Emmanuel Macron. Aucun couac cet été : communication verrouillée et bains de foule savamment orchestrés. Il est loin le temps où les caméras le suivaient à vélo, sur les sentiers escarpés, en balade avec Brigitte…
Avec une croissance estimée à 1,7% en France selon l’INSEE, l’économie mondiale ralentit. Si la Grèce est récemment passée de mise sous tutelle à surveillance renforcée, il serait illusoire d’y voir une amélioration conjoncturelle. L’instabilité des gouvernements américains et italiens – soutenus par l’émergence des courants populistes – le prix du pétrole et la dépréciation de l’Euro, sont autant de facteurs brisants les aspirations d’une politique sociale réclamée depuis des mois par l’électorat majoritaire du Président : la Gauche et le centre-gauche en seront pour leurs frais.
Garder le rythme des réformes et ne pas creuser davantage le déficit. Pour ne pas rogner dans les dépenses publiques, le plan anti pauvreté – un temps suspendu avec les tumultes de l’affaire Benalla – la Loi alimentation et agriculture, les réformes de l’hôpital et l’assurance chômage, sans oublier le futur Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises… Agnès Buzyn et Bruno Lemaire le savent, cumulé à une hausse de l’inflation, c’est un long chemin de croix qui attend l’exécutif.
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